Page:Gavarni - Grandville - Le Diable à Paris, tome 2.djvu/250

Cette page a été validée par deux contributeurs.

les gens de paris. Hommes et femmes de plume. — 5.


Une odeur de cuisine aux myrtes est mêlée.
Et suit jusqu’en ses vers la muse échevelée.
Combien, dans ces ébats tendres et pudibonds,
le civet a de pleurs et l’amour a d’oignons !
De regrets bien amers illusion suivie !
Où cacher ta couronne, auguste Poésie,
Quand la Réalité marchandera demain
Le portrait du galant et la peau du lapin ?


gavarni le diable à paris.