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LE BŒUF GRAS ET SON CORTÈGE

par grandville.

Tout passe, tout s’use, tout change ici-bas : les modes, les lois, la cuisine. Seul le bœuf gras, toujours le même, paraît toujours nouveau. Poètes, artistes, philosophes, ô vous tous qui cherchez le beau ; le parfait, l’idéal, informez-vous-en aux Parisiens : l’idéal, c’est le bœuf gras, pour trois jours, une fois tous les ans.