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vive sur le dos d’un cheval lancé au galop quand les fanfares d’un bruyant orchestre, quand les applaudissements des spectateurs affolés eurent monté jusqu’à lui, Flammèche oublia tout,


je crois (que Satan me pardonne !), je crois que cet ingénu du royaume des ombres eût donné sans barguigner sa part de l’enfer pour prendre la place de l’écuyer poussif, qui, le fouet à la main, semblait régler les destinées de la créature incomparable dont la grâce l’avait foudroyé.

Il put encore tracer d’une main fiévreuse la scène féerique qu’il