thrope pittoresque et romantique, le misanthrope de la passion. Puis sa cabane et sa solitude l’ennuient. Il revoit la reine et forme avec elle une société plus mélancolique, mais non pas moins fastueuse que celle des Inimitables, la compagnie de ceux qui veulent mourir ensemble, les synapothanumènes.
Cléopâtre mourut plutôt que d’être traînée dans le triomphe d’Octave. On l’aimait à Alexandrie et ses statues ne furent point renversées après sa mort. C’est donc qu’elle n’était pas méchante. Et puis il ne faut pas oublier que la beauté est une des vertus de ce monde.
II
Les indications bibliographiques qui suivent sont tirées de l’histoire des œuvres de Théophile Gautier, que M. le vicomte de Spœlberg de Lovenjoul a composée avec tant de zèle et de savoir.
Une nuit de Cléopâtre. La Presse, 29 et 30 novembre ; 1, 2, 4 et 6 décembre 1838. Cette