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Erre seul, et Corneille, éternel comme un dieu,
Toujours sur son autel voit reluire le feu
Que font briller plus vif à ses fêtes natales
Les générations, immortelles vestales !
Quand en poudre est tombé le diadème d’or,
Son vivace laurier pousse et verdit encor ;
Dans la postérité, perspective inconnue,
Le poëte grandit et le roi diminue !

1851.