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IV

CÔTÉ DES CHIENS



O n nous a souvent accusé de ne pas aimer les chiens. C’est là une imputation qui, au premier abord, n’a pas l’air bien grave, mais dont nous tenons cependant à nous justifier, car elle implique une certaine défaveur. Ceux qui préfèrent les chats passent aux yeux de beaucoup de gens pour faux, voluptueux et cruels, tandis que les amis des chiens sont présumés avoir un caractère franc, loyal, ouvert, doué enfin de toutes les