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fond de cette salle basse, lequel, comme tous les plafonds espagnols, était blanchi à la chaux, et orné à son centre d’une rosace composée de quartiers rouges, noirs et jaunes, comme les côtes d’une balle. Du milieu de cette rosace pendait une ficelle ou un cordon, sans doute l’attache d’une lampe, mais le long de cette ficelle se mouvait constamment un objet que nous avions de la peine à définir. Nous ajustâmes notre lorgnon sous notre arcade sourcilière, et nous vîmes que ce qui montait avec tant de peine, après le cordon du plafond, était une espèce de lézard d’un jaune grisâtre et d’une configuration assez monstrueuse, rappelant en petit les formes des grands sauriens disparus de l’époque anté-diluvienne.

La fille d’auberge consultée, Pepa, Lola, Casilda, — nous ne savons plus le nom bien au juste, mais soyez sûr que