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plusieurs cavaliers sont désarçonnés et les autres ont beaucoup de peine à se faire obéir de leurs montures.

je l’empoignai avec ma trompe et l’arrachai de sa selle.

Je tournais le dos et ne pouvais rien voir, mais j’étais bien heureux de ce que j’entendais là. Le courant nous emportait toujours, et il n’y avait pas moyen d’aborder sur l’autre rive qui présentait toujours une muraille à pic, tandis que du côté de nos ennemis le terrain, de plus en plus, s’abaissait.