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Chapitre XXIV
LE BRAHMANE
Je ne savais vraiment que faire, et mes réflexions s’assombrissaient de plus en plus, quand je m’aperçus que, peu à peu, j’étais sorti de la forêt.
Une plaine assez riche, où alternaient les champs et les prairies, et où, çà et là, se dressaient des villages, s’étendait à perte de vue. Une route blanche traversait la plaine.
C’était déjà le crépuscule ; les champs étaient déserts, je ne voyais nul paysan sur la route. Je résolus de la gagner, pourtant ; elle me conduirait certainement vers quelque ville, où je serais recueilli ; chassé par mes pareils, je ne pouvais plus avoir d’espérance qu’en la bonté des hommes. Mais, comme je traversais un champ de légumes, je