Page:Gautier - Lucienne, Calmann Lévy, 1877.djvu/113

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La cloche du déjeuner tinta bientôt, et Lucienne descendit. Lorsqu’elle entra dans la salle à manger, madame Després vint à elle.

— Comme vous êtes pâle, mon enfant, lui dit-elle, auriez-vous passé une mauvaise nuit ?

Et elle la baisa au front.

Sous ce baiser, Lucienne eut un serrement de cœur.

— Ah ! le passé ! murmura-t-elle, est-ce donc irrémédiable ?