lets, les bombes et les explosions, remontent sur leurs piédestaux, et cette chaîne de chefs-d’œuvre qui accompagnaient le visiteur, des cinq portes des Propylées aux trois degrés du Parthénon, se reforme comme par magie ! le Mercure propyléen, les trois Grâces drapées de Socrate, qui avait été sculpteur avant d’être philosophe ; la lionne de bronze élevée à la courtisane Leœna, fidèle gardienne du secret d’Harmodius et d’Aristogiton ; la Vénus offerte par Callias, ouvrage de Calamis ; la statue d’airain de Dutrephès, général athénien percé de flèches dans un combat, de Crésilas ; l’Hygie, la Minerve Hygiée, consacrée par Périclès sauvé d’une maladie, bronze plus grand que nature, du statuaire Pyrrhus, et qui a laissé l’empreinte de ses pieds sur le socle encore existant, la pierre où Silène s’est assis ; l’Alcibius citharède de Nesiotès, rival de Phidias ; l’enfant tenant un vase d’eau lustrale, et le Persée tenant la tête de Méduse, l’un de Lycius, fils de Myron, l’autre de Myron lui-même ; le cheval Durien, colosse équestre, imitation en bronze du fameux cheval de bois, laissant échapper de ses flancs Mnesthée, Tcucer et les deux fils de Thésée ; le bélier gigantesque, objet des plaisanteries des poëtes comiques ; l’Epicharinus vainqueur à la course hoplite, de Critios et Nésiotès ; le pancratiaste
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