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LES PRINCESSES D’AMOUR

vre délicats : algues marinées, coquillages crus ou cuits, soles hachées toutes vives et mêlées à des cornichons frais ; puis des langoustes, des poissons rares accommodés au shoyo, cette liqueur fermentée si succulente ; des viandes et des volailles coupées en menus morceaux ; des pyramides de riz blanc comme la neige ; puis toutes espèces de gâteaux, de fruits et de friandises, et le saké coula abondamment et aussi le vin mousseux de France, qui jaillit dans un bruit de bataille.

Bien qu’il n’y eût que quatre convives, assis à ce repas, la salle était pleine de monde. On avait fait venir d’élégantes geshas, célèbres pour la perfection de leur danse et de leur chant, des taïkomatis, dont les bouffonneries, les mi-