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LES PRINCESSES D’AMOUR

fraient des gâteaux et des fruits et, à toutes ses questions sur le philosophe, ne lui répondaient que par des caresses et des rires. Le livre donnait à entendre que le Bouddha ne se fâcha nullement et fut même très satisfait de sa méprise ; mais San-Daï ne croyait pas cela, hochant la tête, il se disait que la fin de l’histoire devait être faussée.

Yamato se rapprocha, s’assit auprès du prince, tandis que la femme élégante se prosternait.

— Cette aimable personne, dit-il, se nomme Mai-Dzourou, la Cigogne-Danseuse ; elle a été la nourrice de la princesse, fille bien-aimée du daïmio que vous voulez voir, et elle va nous donner, sur lui et sur son château, tous les renseignements possibles.