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LES PRINCESSES D’AMOUR

sèrent, pour se dominer les uns les autres. Tous parlaient à la fois, les mains à terre, ne relevant que la tête, racontant avec volubilité, des choses que personne n’entendait ; cela devint un extraordinaire tapage, qu’on ne pouvait plus arrêter, comme les aboiements forcenés d’une meute.

L’intendant dénoua sa ceinture, et, s’en servant comme d’un fouet, chassa, à grands coups légers, ce troupeau affolé, qui s’éparpilla en tous sens, puis, en un instant, disparut.