Page:Gautier - Les Princesses d’Amour.djvu/276

Cette page a été validée par deux contributeurs.
269
LES PRINCESSES D’AMOUR

quer pour les recherches !… et, même, si la conjecture ingénieuse du brave, était la vérité, c’était plutôt un désastre, car on avait appris des nouvelles désolantes : rien ne restait de la famille d’Ako, déjà réduite avant la révolution, et éteinte complètement, dans les horreurs de la guerre civile.

Yamato ne savait pas trop pourquoi il se rendait, cependant, à ce château d’Ako, devant lequel la jonque zigzaguait, depuis des heures, sans pouvoir y aborder. La forteresse et ses dépendances appartenaient maintenant à un vieux seigneur, de bonne noblesse, qui avait racheté le domaine confisqué, et réparé les dommages.

Peut-être trouverait-on, près du vieillard, quelque renseignement précieux