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LES PRINCESSES D’AMOUR

teaux télégraphiques, tandis que son compagnon donnait aux domestiques, venus avec eux, des ordres pour le transport des bagages.

— Crois-tu, vraiment, que le prince consentira à me laisser voir ce précieux fragment ? demanda San-Daï, quand Yamato l’eut rejoint ; si je n’obtenais pas cette récompense, je regretterais d’avoir entrepris, ce fatigant voyage.

— Vous êtes fatigué ! s’écria Yamato ; à peine avons-nous roulé trois heures et vous avez pris, il me semble, un grand plaisir à regarder la campagne fleurie, en écoutant mes bavardages.

— C’est possible ! Quand on ne le surveille pas, l’esprit se laisse trop aisément distraire… Mais souviens-toi que,