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LES PRINCESSES D’AMOUR

— Je vous en sais gré, dit Kantaro un peu radouci.

— Où faudra-t-il vous attendre ?

— À la porte des Nobles, derrière le temple de Shiba.

— À quelle heure ?

— À l’heure du renard ; la lune se lèvera peu après et éclairera notre marche.

— J’y serai, dit Yamato. Permettez-moi de prendre congé, pour me mettre en quête de bons chevaux et faire tous les préparatifs.

Il s’en alla, et reprit, furtivement, dans le coin obscur, son parapluie, qu’il dissimula sous son manteau, sans oser l’ouvrir. Il marcha sous l’averse, tant qu’il fut en vue de l’auberge.

— Ouf ! soupira-t-il, en s’abritant en-