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LES PRINCESSES D’AMOUR

que les princes faisaient, souvent, tisser des étoffes, pour eux seuls, sur des dessins donnés par eux. Cette petite robe est faite, probablement, d’une étoffe de cette sorte, car le dessin en est singulier et rare. Je n’ai jamais rien vu de semblable. Les armoiries, qui marquaient chaque épaule, sont coupées ; si elles revenaient à leur place, j’ai comme l’idée qu’elles nous montreraient deux plumes de faucon, croisées, et enfermées dans un cercle.

— Ah ! vraiment ?…

— Ce sont là, les armoiries des princes d’Ako, ne le savez-vous pas ?…

— En effet… des princes d’Ako… balbutia Yamato qui ne savait pas du tout.

— Ne pourrait-on conjecturer que l’i-