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LES PRINCESSES D’AMOUR

— Voilà ce que c’est que de boire tant de saké, dit-il, en essayant de sourire ; nous sommes loin de notre aventure, revenons-y ; le succès me tient au cœur, à présent.

Il se remit à examiner les petits vêtements.

— Rien à en tirer, n’est-ce pas ? dit Yamato.

— Que vous semble des ramages de la robe ? quelle forme y découvrez-vous ?

— Un fouillis de palmes, peut-être.

— Des palmes ? Non ; j’y vois autre chose, mais je ne voudrais pas m’abuser, en croyant voir ce que je désire voir. Regardez encore.

— Je vois des palmes, de nuances diverses, dans la même couleur.

— Des palmes ! J’y vois des plumes,