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LES PRINCESSES D’AMOUR
— Allez, dites votre histoire. Je suis si bien cuirassé par les cicatrices, qu’il n’y a plus de place pour les blessures.
— Je vais la dire, s’écria Yamato en versant du saké dans la tasse du vieux brave. Vous savez que je suis vassal de Kama-Koura, vous n’avez point de prévention, j’espère, contre mon seigneur ?
— Kama-Koura reste dans son domaine et conserve, autant qu’il peut, les traditions ; aucun des siens n’a de charge à la cour et ne trempe dans les abominations modernes ; Kama-Koura a ma sympathie.
— Eh bien, il s’agit de sauver de la mort, l’unique héritier du nom.
— Comment cela ?
— En retrouvant la famille d’une ra-