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LES PRINCESSES D’AMOUR

s’appelle Koyamo, il était certainement de l’affaire contre le vice-roi de Chine, Li-Hung-Tchang, qui n’a pas réussi. Le nom de l’autre est Sabouro, on sait peu de choses de lui.

— Mais ils vont le tuer, ce Kantaro ! Voyez donc, il ruisselle de sang.

— Ah ! leurs jeux, sont jeux de braves, dit le vieillard, sans s’émouvoir.

— Allons, faites garnir, copieusement, de nourriture et de saké, un large plateau, et portez-le à ces rudes seigneurs ; cela me fera bien venir.

Peu d’instants après, Yamato était accroupi sur le plancher en face du farouche -Kantaro, dont le front saignant était bandé d’un linge bleu, séparé de lui par des tasses et des plats. Un léger paravent les isolait des autres, qui,