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LES PRINCESSES D’AMOUR

si ce n’est pas l’oiseau lui-même, c’est du moins un écho de son ramage.

Vivement, Sandaï quitta sa pose accablée.

— Tu sais quelque chose d’elle ?

— Certes…

— Ah !… tu vas me dire que, retombée par ma faute dans la servitude, elle m’est infidèle. Non, non, je veux mourir sans avoir entendu cela.

— Encore ! s’écria Yamato avec découragement.

— Si ce n’est pas cela, parle.

— Eh bien, nous avons deux mois devant nous. Grâce au dévouement de la suivante, qui a donné toutes ses économies, la Cigogne vorace fera respecter ta bien-aimée, jusqu’à l’expiration du sursis. L’Oiseau-Fleur vient de m’écrire