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LES PRINCESSES D’AMOUR

furent dénoués et roulèrent jusqu’aux jarrets de l’Oiseau-Fleur ; mais après les avoir démêlés, avec des peignes en bois de Tsou-Yhé, les avoir oints d’huile verte de Natané, délicieusement odorante, on les releva, en les serrant le plus possible, et l’on posa dessus la perruque, toute disposée, en forme de papillon. Des épingles d’or la retinrent et on fixa, en avant du chignon, un peigne, surmonté d’une cigogne, d’argent et d’émail, aux ailes ouvertes.

Les coiffeuses se retirèrent, alors, et les habilleuses vinrent, portant un coffre à compartiments.

La princesse d’amour d’un mouvement d’épaule, fit tomber la draperie ; sa nudité, blanche et gracile, apparut de nouveau, singulière cette fois