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LES PRINCESSES D’AMOUR

À travers les ruines fumantes ; les vainqueurs m’ont laissée passer, riant de moi, m’envoyant des compliments moqueurs. La bannière de Hikone flottait… Il était parmi ceux-là, sans doute, l’homme aux fleurs de cerisiers !… Oh ! pourquoi mes yeux ne voient-ils pas à travers les cuirasses ?… Comment écarter les tuniques, pour mettre à nu les poitrines ?…



La réponse me vint, brusquement, en traversant un village incendié.

« Les prostituées seules, peuvent voir les hommes nus… beaucoup d’hommes !… »



C’est pourquoi je suis ici, au Yosi-