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LES PRINCESSES D’AMOUR

pour savoir plus vite ; devançant mes compagnes, qui, leurs toilettes éparses, luttent contre le vent.

« Aux pieds du vieux gouverneur, le messager, la respiration sifflante, essaie de parler ; le cheval tremble sur ses pattes, s’affaisse.

— » Notre grand chef, Kounishi, d’un élan impétueux, est entré à Kioto, forçant la porte Nakada-Kiuri, gardée par le prince de Chikousen. Les soldats vainqueurs refoulent l’ennemi, jusqu’aux remparts du palais sacré ; ils attaquent la Porte des Seigneurs, que défendent, avec leurs meilleures troupes, les princes d’Aidzu de Kouvana. Mais ceux de notre clan triomphent encore malgré leur petit nombre ; sur les talons d’Aidzu et de Kouvana, qui s’enfuient, ils fran-