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LES PRINCESSES D’AMOUR

intrépide et implacable de son visage, me glace d’effroi.

« Il passe, et derrière lui, avec un bruit d’orage, roulent deux canons, gardés par trente soldats, armés de piques. Et les noires cuirasses défilent, presque invisibles, reflétant çà et là, comme ferait de l’eau, les torches fumeuses.

« Fukubara Echigo prend la même route ; je le vois venir vers moi dans une clarté plus vive. Sous le casque de guerre en cuir bronzé, sa figure fière respire un héroïsme enthousiaste, qui émeut le cœur. Son manteau écarlate s’étale sur la croupe du cheval. J’aperçois sur l’épaule du prince son emblème brodé : le trèfle à trois feuilles. Des points pourpres attachent les pièces de l’armure.