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LES PRINCESSES D’AMOUR

la récompense d’un regard ou d’un sourire. Ceux que nous courtisions nous accueillaient avec une bienveillance émue. Quand nous nous prosternions, pour l’hommage, nous nous épanouissions à leurs pieds, comme les fleurs des parterres : l’ardeur de leurs yeux était des rayons de soleil. Ils proclamaient la femme être l’accoudoir de leur âme, la parure de leur pensée…

« Maintenant la femme n’est plus rien : sa beauté inutile est une floraison ignorée du printemps.



« Les nouvelles deviennent terribles ; l’empire se déchire en lambeaux. Le clan de Nagato, désapprouvé pour avoir