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LES PRINCESSES D’AMOUR

zen-no-Daïbou, prince de Nagato, n’a pas pu endurer cette humiliation, et c’est à notre clan, que revient l’honneur d’avoir attaqué le premier.

« Des châteaux forts de Nakatsu et de Nokura, qui défendent le détroit de Simonosaki, les batteries ont tiré, sur des navires étrangers, qui franchissaient la passe.

« Et, à cause de cela, on blâme notre prince. Le Shogun, suivi de sa cour est allé, de Yédo, à Kioto se prosterner devant le voile du trône céleste. Par des insinuations perfides il veut persuader au Mikado, qu’il faut user de ménagements, avec les barbares :

« Il est parvenu à convaincre l’In-no-Mya (Ier ministre) et notre illustre seigneur doit s’excuser. Son fils, le char-