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LES PRINCESSES D’AMOUR

d’argent, ne sont plus que des parures, dans les ceintures de soie.

« Les princes, passaient leur vie en contemplation de la nature. Nonchalamment accoudés au rebord des terrasses ; ils chantaient, rêvaient ; écrivaient sur du satin, des vers. Épris de toutes beautés, savourant les sensations nobles et les mille nuances de l’amour.

« Les corps suaves, imbibés de parfums, comme ils vont être meurtris par la lourde et rude cuirasse ! Comment les mains délicates, emprisonnées dans le dur gantelet de corne, pourront-elles saisir la lance et l’épieu pesant ?



« Ô fils des héros ! Vous voilà debout ;