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LES PRINCESSES D’AMOUR

tes, qu’on n’avait vu jamais, vivantes, sourire.

Les armoiries du poignard étaient celles d’une famille complètement éteinte. L’homme égorgé fut reconnu pour un dignitaire de la cour, et aussitôt le silence se fit, les voiles retombèrent, on défendit d’interroger et de parler. Glaive-Noir, et sa victime, furent emportés hors du Yosi-Wara, et l’on n’a jamais rien su.

Jeune-Saule se tut, et versa du thé dans sa tasse.

Toutes les oïrans, modulèrent un, ah ! de désappointement.

— Nous connaissions, à peu près, ce que vous venez de nous redire, déclara Ko-Mourasaki. Ne savez-vous donc rien de plus ?

La tache d’or, qui décorait la lèvre in-