Cette page a été validée par deux contributeurs.
105
LES PRINCESSES D’AMOUR
rir s’écria-t-elle, nous si soigneuses de nos personnes, si délicates, si douillettes ! Comment pourrions-nous nous faire du mal, avec des poignards ou du poison ?… C’est là une chose impossible, qui n’est jamais arrivée.
— Jamais arrivée ! dit Ko-Mourasaki avec un sourire noir, nous n’en finirions pas, si nous contions les histoires de suicides, qui se sont produits, dans l’enceinte seule du Yosi-Wara.
— Vous savez de ces histoires ?…
— Nous en savons toutes.
— Ah ! je vous en prie, racontez-les, dit Petit Papillon avec un air de câlinerie suppliante, moi, je n’en sais aucune.
— Si l’Oiseau-Fleur, notre reine, le trouve bon, je veux bien vous conter ce que je sais, dit Ko-Mourasaki.