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CHAPITRE XIV.
Nous avons laissé la Belle-Jenny débusquant de la Tamise et gagnant la haute mer. Le but du voyage, le capitaine l’ignorait sans doute, car lorsque les grandes vagues du large commencèrent à laver le bordage du navire, il demanda respectueusement à Sidney, rêveusement assis sur un tas de cordages roulés :
— Maître, où donc allons-nous ?
— Vous le saurez quand nous serons arrivés, cher capitaine Peppercul.
— Oh ! je ne le demande pas par curiosité, répondit le capitaine, mais le timonier est là qui attend pour pousser la roue de son gouvernail à droite ou à gauche.
— C’est juste, répliqua sir Arthur Sidney, avec un léger sourire, sans toutefois indiquer de destination.
— Le vent, continua Peppercul, a sauté depuis