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IX


Le surlendemain, vers le milieu du jour, toute la famille d’Ivan Ivanovitch était réunie devant la porte de la ferme, autour d’une légère calèche attelée de deux chevaux noirs. Pavel était sur le siége, et un jeune serviteur qu’il avait amené avec lui l’aidait à placer les bagages.

Plusieurs moujiks s’étaient arrêtés au bord du chemin et contemplaient d’un air indolent ces préparatifs de départ.

Tout était prêt. Clélia, qui avait repris son costume véritable, embrassa Catherine, qui pleurait à chaudes larmes, puis Macha, qui pleurait aussi ; elle embrassa Ivan, Fedor et le petit Fedia, puis elle monta en voiture.