accusaient le contour, et s’allongeaient jusqu’aux épaules ; dans leur ombre luisaient, comme des soleils dans un nuage, de grands disques d’or en façon de boucles d’oreilles ; de cette coiffure partaient deux longues bandes d’étoffe aux bouts frangés qui retombaient avec grâce derrière le dos. Un large pectoral composé de plusieurs rangs d’émaux, de perles d’or, de grains de cornaline, de poissons et de lézards en or estampé couvrait la poitrine de la base du col à la naissance de la gorge, qui transparaissait rose et blanche à travers la trame aérienne de la calasiris. La robe, quadrillée de larges carreaux, se nouait sous le sein au moyen d’une ceinture à bouts flottants, et se terminait par une large bordure à raies transversales garnie de franges. De triples bracelets en grains de lapis-lazuli, striés de distance en distance d’une rangée de perles d’or, cerclaient ses poignets minces, délicats comme ceux d’un enfant ; et ses beaux pieds étroits, aux doigts souples et longs, chaussés de tatbebs en cuir blanc gaufré de dessins d’or, reposaient sur un tabouret de cèdre incrusté d’émaux verts et rouges.
Près de Tahoser, c’est le nom de la jeune Égyptienne, se tenait agenouillée, une jambe