On me l’a donné en récompense d’une bonne action.
Si toutes les bonnes actions étaient ainsi payées, il n’y aurait plus que des hommes vertueux.
Ayez de la complaisance pour la curiosité d’un pauvre vieux.
Allons, raconte l’histoire de la tunique.
Ma gloire est de vous faire plaisir. C’était vers la fin de l’automne, il y a un an de cela, j’étudiais à Pékin, pour prendre mes grades littéraires. Un soir, je marchais par la ville, en sortant d’un examen, quand, tout à coup, je vois la rue interceptée par une foule furieuse qui poursuivait un vieillard en lui jetant des pierres. C’était un bonze européen, vous savez, un de ces prêtres qui viennent des mystérieux pays de l’Ouest, pour enseigner dans l’empire du Milieu une religion nouvelle. Ces hommes sont, en général, inoffensifs. Que leur religion soit bonne ou mauvaise, en ce moment, je n’y songeai pas. Je me souvins seulement des préceptes de notre divin Confucius. N’a-t-il pas dit : « La première des vertus,