Comment ! Tu as du goût pour cette science inférieure ? Tu t’intéresses aux innombrables nuances des mouvements des pouls, aux maladies chaudes ou froides, aux drogues amères, aigres ou salées ? Pouah ! Laisse cela aux sorciers des rues.
Ce n’est pas précisément par goût que je veux me faire médecin : Je suis orphelin et pauvre, et je pense que la médecine me permettra de gagner rapidement ma vie.
Puisque moi je suis riche, mon frère n’a plus le droit de dire qu’il est pauvre ; et, comme je suis le frère aîné, le frère cadet doit m’obéir et renoncer à son dessein.
Quel cœur !
Écoute ! Partons ensemble ; viens à Pékin, tu étudieras près de moi et tu pourras bientôt prétendre à la gloire des grands examens.
Hélas ! Je ne puis.
Pourquoi ? ne m’as-tu pas dit que tu étais orphelin