Cette page a été validée par deux contributeurs.
124
LE PARAVENT DE SOIE ET D’OR
SIAO-MAN, toujours embarrassée.
Moi, je me nomme… Lie-Se-Nié. Je suis né dans cette ville et j’habite le passage des Tiges de-Bambou…, près de la rue de Ma-Hine.
PÉ-MIN-TCHON
Pardonne à mon ignorance : je suis étranger, et je ne sais pas où se trouve la rue de Ma-Hine.
SIAO-MAN, à part.
Ni moi non plus (Haut.) C’est près de la place du Tertre-Sec…
PÉ-MIN-TCHON
Ah !…
SIAO-MAN, à part.
Suis-je assez stupide !…
PÉ-MIN-TCHON, à part.
Comme il paraît timide !
SIAO-MAN, faisant un effort sur elle-même.
Puis-je te demander, seigneur, si tu comptes t’arrêter longtemps dans la capitale du Chen-Si ?
PÉ-MIN-TCHON
Je dois être rendu à Pékin pour l’époque des grands examens qui ont lieu tous les trois ans. Le temps est proche, hélas !