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LE RAMIER BLANC
Scène V
FAN-SOU, SIAO-MAN
FAN-SOU, regardant la porte de la pagode.
Ah ! (Regardant Siao-Man qui s’embarrasse.) Ah ! (Elle fait un salut.) Très bien ! (Tout à coup elle se met à crier.) Au secours ! au secours ! Qu’on amène un médecin : ma maîtresse est devenue folle ! La voilà qui parle avec un homme ! sur la place publique ! la nuit !
SIAO-MAN, arrêtant Fan-Sou.
Tu te trompes ; je n’ai pas parlé à ce jeune homme, c’est lui qui m’a adressé la parole.
FAN-SOU
Vraiment ! Voici une nuance fort subtile. Il ne te manquerait plus que de lui avoir parlé la première. Et peut-on savoir ce que te disait ce bel étudiant, que tu prenais pour un oiseau ?
SIAO-MAN
Crois-tu que c’était le voyageur qui habite ce pavillon ?
FAN-SOU
Tu le sais probablement mieux que moi.