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maintenant, qui arrache des plantes ligneuses, pour réparer le chaume du toit...

Si, errante et machinale, la délaissée cueille une fleur, jamais plus elle ne la pose sur ses cheveux...

Assise, ses mains distraites, elle les emplit, sans cesse, des brindilles tombées des cyprès... Qu’elle est légère, par cette froidure, la soie élimée de ses manches vertes !...

Et voici que le soleil, encore une fois, se couche !... Ah ! comme elle défaille, au seuil de cette nuit d’hiver, et se laisse pencher, mourante, contre les tiges des hauts bambous !...