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Dans le ciel pur de l’été rien ne fait présager l’orage : mais tout à coup le vent amasse des nuages : et la pluie se précipite ;

De même, sur le papier sans tache, le souffle de ton génie fait pleuvoir de noirs caractères ? ce sont les larmes de ton esprit, qui coulent silencieusement, de ton pinceau.

Et, lorsque la pièce de vers est finie, on entend, autour de toi, les murmures d’admiration des génies invisibles.