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XXXVIII




Ce bain, que mon père avait exigé pour moi et auquel on avait consenti, par crainte de perdre une élève, n’allait pas sans causer un grand embarras. C’était un événement insolite, pour lequel rien n’était disposé, et qui inspirait une sourde réprobation : le premier degré, peut-être, des pompes de satan… On avait des hochements de tête, des haussements d’épaule, des yeux levés vers le ciel, et la sœur Dodo me confiait, innocemment, que le bain de la religieuse consistait, tout simplement, à secouer sa chemise !…

Je voyais arriver le jour de ce bain avec une certaine appréhension, car il constituait pour moi presque un supplice.

Le sol du couvent même, ne pouvant pas se prêter à cet acte peu décent, on me faisait passer par le tour, puis descendre dans une cave, où on avait posé un baquet plein d’eau