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XXVII


OMITI


L’hiver est venu. Aux jours brûlants succèdent des jours glacés. Le ciel, couleur de cendre, semble avoir changé de rôle avec la terre, éclatante de blancheur, dans son vêtement de neige.

Près des faubourgs d’Osaka, la plage déserte a conservé intacte l’ouate épaisse tombée du ciel. Les flots, qui reflètent les nuages ternes, ont des aspects d’encre. Quelques rochers se dressent ça et là ; la neige déchirée s’accroche aux aspérités de leurs parois. Des mouettes, que le vent contrarie dans leur vol, battent des ailes ; elles paraissent grises et sales sur cette blancheur.

La dernière maison du faubourg étend, le long de la plage, la haute palissade de son jardin ; elle est tout engoncée par la neige, et l’enseigne transversale accrochée au faîte des deux poteaux qui flanquent la porte est illisible. On a attiré en arrière et fixé par un crochet les grosses lanternes qui s’arrondissent de