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reverrais plus le château. J’étais presque heureuse là-bas. J’ai vu la chambre où tu es né, tes vêtements d’enfant… Ah ! je t’ai bien aimé !
Elle haletait ; des gouttes de sueur perlaient sur son front. Elle arracha le bandage de sa blessure.
— Ivakoura, dit-elle, je ne te vois plus ; penche-toi vers moi… plus près… Ah ! s’écria-t-elle tout à coup, partir lorsqu’il est là !
— Elle meurt ! cria le prince éperdu.
— Elle est morte, dit le médecin.
Tika poussa un hurlement de douleur. Le prince cacha son visage dans ses mains.
— Toute souffrance est finie pour elle, dit le médecin ; elle se repose et oublie ses tourments dans la tranquillité sereine du dernier sommeil.