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vité et de fraîcheur, des bourgeons gonflés de sève éclataient sur les branches mortes, l’herbe poussait haute et drue, la source babillait sous le manteau vert du cresson, les oiseaux improvisaient de superbes chansons, et l’antique forêt, reverdie et rajeunie, tressaillait d’aise jusque dans ses plus intimes profondeurs.