Page:Gautier - La Comédie de la mort.djvu/351

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


S’ils n’étaient repoussés par les rudes écailles,
Par les mailles d’acier qui hérissent vos tailles,
Les bras se suspendraient autour ;
Si vous aviez voulu, douce et modeste gloire,
Vous auriez, sans combat, remporté la victoire,
Car la force cède à l’amour.

Penchez-vous sur le col de vos promptes cavales
Qui volent, de la brise et de l’éclair rivales.
Fuyez sans vous tourner pour voir,
Et ne vous arrêtez qu’en des retraites sûres,
Où se trouve un flot clair pour laver vos blessures
Et du gazon pour vous asseoir !