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Dans sa prunelle humide un doux rayon éclate ;
Le chant du rossignol près de sa voix est dur,
Et quand elle se lève, à notre ciel obscur,
On dirait de la lune en sa robe d’ouate.

Ses yeux d’argent bruni roulent moëlleusement ;
Le caprice a taillé son petit nez charmant ;
Sa bouche a des rougeurs de pêche et de framboise ;

Ses mouvements sont pleins d’une grâce chinoise,
Et près d’elle, on respire autour de sa beauté,
Quelque chose de doux comme l’odeur du thé.