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Coule sans espoir.
Je ne puis, malade,
Chanter ma ballade
Aux hôtes du soir.

Si la brise tiède
Au vent froid succède ;
Si le ciel est clair,
Moi, ma cheminée
N’est illuminée
Que d’un pâle éclair ;
Le cercle folâtre
Abandonne l’âtre :
Pour moi c’est l’hiver.

Sur la cendre grise,
La pincette brise
Un charbon sans feu.
Adieu les paillettes,
Les blondes aigrettes ;