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Les étincelles réjouies,
En étoiles épanouies,
Vont et viennent, croisant dans l’air,
Les salamandres éblouies,
Au ricanement grêle et clair.

Du fond de ma cellule noire,
Quand Berthe vous conte une histoire,
Le Chaperon ou l’Oiseau bleu,
C’est moi qui soutiens sa mémoire,
C’est moi qui fais taire le feu.

J’étouffe le bruit monotone
Du rouet qui grince et bourdonne ;
J’impose silence au matou ;
Les heures s’en vont, et personne
N’entend le timbre du coucou.