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Quel appauvrissement, quelle caducité !
Tu n’es que surannée et tu n’es pas antique,
Et nulle herbe pieuse, au long de ton portique,
Ne grimpe pour voiler ta pâle nudité.

Comme une délaissée à l’écart, sous ton arbre,
Sur ton sein douloureux, croisant tes bras de marbre,
Tu guettes le retour de ton royal amant.

Le rival du soleil dort sous son monument ;
Les eaux de tes jardins à jamais se sont tues,
Et tu n’auras bientôt qu’un peuple de statues.