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Dieu seul peut le savoir, c’est un profond mystère ;
Nous le saurons peut-être à la fin, car la terre
Que la pioche jette au cercueil
Avec sa sombre voix explique bien des choses,
Des effets, dans la tombe, on comprend mieux les causes.
L’éternité commence au seuil.

L’on voit… Mais veuillez bien me pardonner, madame,
De vous entretenir de tout cela. Mon âme,
Ainsi qu’un vase trop rempli,
Déborde, laissant choir mille vagues pensées,
Et ces ressouvenirs d’illusions passées,
Rembrunissent mon front pâli.

Eh ! que vous fait cela, dites-vous, tête folle,
De vous inquiéter d’une ombre qui s’envole ?
Pourquoi donc vouloir retenir
Comme un enfant mutin sa mère par la robe,
Ce passé qui s’en va ? de ce qu’il vous dérobe,
Consolez-vous par l’avenir.